Cet essai part du constat que le traitement juridique de l’animal n’est pas assez pensé en termes relationnels, alors même que les rapports entre humains et animaux, domestiques ou sauvages, sont divers et bien réels : utilité, risque,protection, attachement. Il pose les bases d’un droit de la production animale en mobilisant les notions de sensibilité, de vulnérabilité et de nécessité. Il montre un droit en prise avec les transformations de nos rapports aux animaux et évoque les voies d’évolution possibles.
Le traitement juridique de l’animal est rarement pensé en termes relationnels, alors même que les rapports entre humains et animaux sont divers et bien réels. Relevant d’un courant de réflexion sur les relations entre humains et non-humains,cet ouvrage s’intéresse à l’animal domestique et sauvage dans le champ du droit et explore, sans que la liste soit exhaustive, une diversité de relations : utilité, risque,protection, attachement.
Cette diversité ne doit pas faire oublier que le droit est aussi un instrument du pouvoir qu’exercent les humains sur les animaux, et dont il fixe les limites. Leur sensibilité, souvent considérée comme une propriété intrinsèque reconnue parle droit, peut questionner le rapport de pouvoir que nous entretenons avec les animaux.